Recherche
Abonnez-Vous
Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
36 Abonnés
 ↑  
JMO-1914 à 1919
 ↑  
Découvrir
 ↑  
Amicale 45e RI
 ↑  
Historique du 45e RI
 ↑  
Nous Contacter
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

 ↑  
Recherche
Recherche
 ↑  
Remerciements

Henri MOREL
Catherine DELAMARRE
Jacques LANGON
Vincent SCARNIET
Jacky TAVOLA
Jean Claude PONCET
Bernard DEVEZ
Jean François MARTIN
Stéphan AGOSTO
Rémi HEBERT
Marie France MULET
Catherine GOFFIN
Alain POISOT
Denis MILHEM
Vincent LE CALVEZ
Marc BENOIT
Marcel HOUYOUX
Xavier BOCE
Laurent SOYER
Odile TIZON
Marie-Jeanne TROUSSIERE
Daniel TILMANT
François VERMAUT
Benoît JEANSON
Pierre MASSAULT
Lionel LEMARCHANT
Yves VUILLIOT
Gérald SANTUCCI
Benoît VERGER
Chantal KOOB/LEFIN
Paul LEFIN

 ↑  

27 Septembre 1914 


L’ordre d’opération de la 21e brigade pour la journée du 27 comporte une offensive générale sur tout le front pour rejeter l’ennemi sur la Somme en amont de PERONNE et de déborder au nord de cette ville.

La 21e brigade renforcée du 2e bataillon de chasseurs s’appuyant très fortement sur MARICOURT CARNOY attaqueront sur le front HARDECOURT MONTAUBAN et marchera ensuite  sur COMBLES.
Le 45e attaquera bois de FAVIERS et HARDECOURT
Le 69e attaquera MONTAUBAN et la BRIQUETTERIE  400 m à l’est.
Le 43e Cal marchera sur LA CHAPELLE de CURLU et les hauteurs N.E de CURLU.

Mais en raison du retard apporté au transport de la 11e division, la 21 brigade  dont fait partie le 45e  produira son attaque lentement.
Le mouvement prévu ne peut s’exécuter
Le btn Marconnet rend compte qu’un fort glissement ennemi se produit vers la gauche vers la cote 122. Les allemands occupent les 2 petits bois au nord de MARICOURT a la tete du ravin 84.
Le bois de FAVIERES est occupé. Le 43e colonial ne peut progresser dans la direction prescrite.
A midi 30 ordre de la brigade de pousser l’offensive dans les directions prescrites pour l’ordre d’opérations du 27. Mais contrairement aux renseignements donnés, les allemands ont progressé ils ont occupé les tranchées établies par le 3e btn la veille.
Les Cies du btn Marconnet sont très éprouvées. La 10e Cie (cap DEVAUX) forme crochet défensif à la lisière est du bois de MARICOURT jusqu’à la route de LONGUEVAL.
Les travaux de défenses sont poussés aussi activement que le permet le nombre restreints d’outils portatifs et ceux sue l’on a pu trouver dans le village.
Dans la journée la canonnade se fait de plus en plus violente, le Poste de Commandement du Colonel, grande ferme sur la route de PERONNE, est incendié.
Vers 17h l’artillerie lourde envoie de nombreux projectiles dont plusieurs viennent tomber sur le nouveau poste de Commandement du Colonel au centre du village (nombreuses victimes)
La canonnade dure toute la nuit elle est  très violente.
En résumé toute la journée on tient sur la position sans progresser
LE 69e pénètre dans MONTAUBAN dans la nuit.

 28 Septembre 1914


L’ordre d’opérations pour la journée du 28 septembre comporte l’obligation de tenir sur tout le front et de conserver le contact le plus étroit avec l’ennemi.
Un ordre daté de 15 h prescrit une offensive générale du 20e C.A sur MONTAUBAN offensive à laquelle coopéreront les éléments de CARNOY et FRICOURT
LE 45e s’organisera de façon à arrêter face à l’est et face au nord les attaques de l’ennemi.
Une cie du 43e colonial se portera dans le bois à l’ouest de 122 pour prendre sous son feu le vallon conduisant à MONTAUBAN et servir de liaison entre les défenseurs de MARICOURT et du 104.
Mais dans la matinée à 10 h et 11h15 les Cdts de Cie du 2e btn (btn Strauss) signalent déjà que le 69e paraissait abandonner MONTAUBAN où il avait pénétré.Le renseignement est confirmé par le 1er btn (cap Marlier) qui occupe la route de PERONNE et la cote 122.
Le 69e qui a perdu beaucoup de monde se replie sur FRICOURT et MAMETZ.

C'est pendant cette journée que Henri LEGRAIN est grièvement blessé, découvrez son histoire en cliquant sur son nom.

29 Septembre 1914 


Un renfort de 670 hommes amenés par le chef de bataillon  FOUCHER arrive à 4h. Ces hommes préalablement fractionnés en groupes correspondants aux cies actives  sont versés dans ces cies. Mais dès leur arrivée dans ces compagnies et sans que les officiers et les commandants de cie  ait pu prendre le commandement de leurs hommes   ceux-ci sont soumis à un feu très violent d’artillerie  (77e et artillerie lourde). Ces hommes mal encadrés et ni connus de leur chefs tiennent mal sous le feu. Un grand nombre est tué blessé ou lâche pied .
Cette opération est très malheureuse et doit à l’avenir être évitée (ne pas mettre un renfort immédiatement sous le feu surtout quand celui-ci est aussi violent) .
Deux ordres d’opérations pour la journée du 29. Le 1er prescrivant  au 20e C.A de maintenir la possession du front occupé (ordre d’opération daté de MARICOURT) . Le colonel commandant la 21e brigade donne l’ordre de tenir MARICOURT à tout prix.
Le 2e prescrit l’offensive générale, l’enlèvement du bois de MARICOURT sera fait par une partie de la garnison de MARICOURT et 1 btn du 79e (cdt SALLE). Cette opération sera dirigée par le lieutenant colonel commandant le 45e d’Infanterie ; la 1e attaque devra avoir lieue vers 10h30
Vers 11h arrive le btn  du 79e qui reçoit l’ordre de progresser dans le bois de MARICOURT et de marche sur HARDECOURT mais la canonnade est très violente, le passage de la route de PERONNE ne peut etre franchi que par de très petits groupes et le btn SALLE met un temps assez long à occuper la partie ouest du bois de MARICOURT  où il éprouve des pertes sérieuses .
Pendant toute la journée on tient sans progresser.


 Camille DELAMARRE est grièvement blesséCamille DELAMARRE est grièvement blessé à Maricourt dans la Somme Il était Caporal au 45e RI né le 17 avril 1889 à Livry Gargan (Seine et Oise) et demeurant à Epinay sur Seine (Seine).
Il a été blessé grièvement dans les tranchées à Maricourt le 29 septembre 1914. Transporté à Braye, il a été soigné à l'Hôpital de Villers-Bretonneux puis à l'Hôpital Necker à Paris.
C'est là qu'il est mort de la gangrène le 3 octobre 1914,
bien qu'ayant subi l'amputation de la jambe droite.
Il laissait une veuve de 19 ans et un fils de dix  mois.

Remerciements à Catherine DELAMARRE pour ce témoignage

30 Septembre 1914


L’ordre d’attaque pour la journée du 30 septembre ne  peut être exécuté en raison de la violence de la canonnade. On reste sur les positions.
Dans l’après midi un officier d’E.M de la 21e brigade communique l’ordre de canonner très fortement le BOIS de MARICOURT toujours tenu par les allemands.
La canonnade dure de 17h à 17h30, tous les détails en sont absolument réglés de façon que l’artillerie ne tire pas sur nos premières lignes qui sont tout à fait à proximité de l’objectif à atteindre .L’artillerie tirera ainsi dans les arbres de façon à atteindre les tirailleurs ennemis postés dans les arbres.
L’opération réussit parfaitement le bois de MARICOURT étant évacué , l’ennemi perd beaucoup de monde et la cie RAUSCHER (2e) gagne la 1e la lisière est du bois. Bientôt les autres cies peuvent s’installer à cette même lisière 17h15 .
Les comptes rendus daté »s de cette heure font connaître qu’on a entendu des roulements de voitures et des galops de chevaux, probablement l’ennemi qui se replie vers HARDECOURT aux BOIS.

Glossaire

DELAMARRE Camille Alexandre Emile Caporal

Présentation

Date de naissance:

 16/04/1889

Lieu de naissance:

 Livry

Département:

 Seine et Oise

Classe:

 1909

Matricule au corps:

 06224

Lieu recrutement:

 Seine 1e bureau

Date du décès:

 03/10/1914

Lieu du décès:

 PARIS - Hopital Necker

Département:

 Seine

Cause du décès:

 septicémie gangréneuse

Date de transcription:

 

Lieu de transcription:

 

Département:

 

Fiche Mémoire des Hommes

 Delamarre_Camille_03_10_14.jpg

Informations complémentaires

 -Selon le JMO il est porté disparu à MAMETZ MONTAUBAN le 17/18 décembre 1914 Dernier domicile Epinay (75)

Voici quelques informations concernant mon grand père le caporal Camille Delamarre, né le 17 avril 1889 à Livry Gargan (Seine et Oise) et demeurant à Epinay sur Seine (Seine). Il a été blessé grièvement dans les tranchées à Maricourt le 29 septembre 1914. Transporté à Braye, il a été soigné à l'Hôpital de Villers-Bretonneux puis à l'Hôpital Necker à Paris. C'est là qu'il est mort de la gangrène le 3 octobre 1914, bien qu'ayant subi l'amputation de la jambe droite. Il laissait une veuve de 19 ans et un fils de dix  mois.

 Catherine Delamarre


Date de création : 26/04/2009 ! 19:11
Dernière modification : 30/01/2010 ! 09:11
Catégorie : - Année 1914
Page lue 4591 fois