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LA POURSUITE


C'est vers 10 heures du matin, le 10 Septembre, qu'un officier d'Etat-Major vint annoncer que l'armée allemande, sur tout le front, était en pleine déroute.

Après s'être victorieusement battu sur la Marne, on allait tenter d'en faire autant sur l'Aisne.

On part donc vers le nord, en direction de Soissons, et on arrive à Oulchy-le-Châteaun où l'on va, une fois de plus, reprendre les autobus.
A 8 kms de là, à Hartennes, le convoi est arrêté par l'artillerie ennemie.

Si le débarquement se fait en vitesse, on peut dire que la mise à l'abri du matériel automobile est instantanée. Jamais nous n'avions assisté à des virages aussi rapides, des demi-tours aussi impressionnants, des démarrages aussi foudroyants. Nous voyons aussi la cavalerie (nous sommes soutien de cavalerie) refluer vers l'arrière en une dispute passionnée avec les chevaux vapeur.

Pendant ce temps, les Allemands qui sont à notre gauche, à l'ouest de la route montant du sud au nord, de Château-Thierry à Soissons, continue à nous bombarder sans grands dommages.

Le 1er bataillon reçoit l'ordre d'attaquer vers l'ouest. Mais ses baïonnettes ne font pas taire les canons. Il recule un peu en arrière, vers Oulchy-la-Ville, entre Oulchy-le-Château et Hartennes, puis repart, et cette fois conquiert Le Plessier-Huleu et Parcy-et-Trigny, ce dernier village à la hauteur de Hartennes, à 3 kms à l'ouest de la route de Soissons.

Le 3ème bataillon était resté sur la route devant Hartennes. Il occupait un petit bois au sud du village. Mais des mitrailleuses devaient l'empêcher d'en déboucher jusqu'à la nuit.

L'obscurité allait permettre aux Allemands de se décrocher et de poursuive leur retraite en direction du nord, vers l'Aisne.

Le lendemain matin, quand le bataillon reprenait son attaque, il s'emparait de Hartennes sans lutte, mais non sans profit, car l'adversaire y avait laissé un train de combat qui fut pour nous un ravitaillement inespéré.

Inespéré et inattendu, car nous devions trouver entre autre choses, des pièces d'étoffe, de tulle notamment des vêtements de femme, du linge, des corsets, et des pendules, qui justifiaient la pérennité d'une tradition solidement établie depuis 1870.



Date de création : 19/01/2013 ! 11:20
Dernière modification : 20/01/2013 ! 16:19
Catégorie : Historique du 45e RI - Le 45e RI en 14-18
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