Recherche
Abonnez-Vous
Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
36 Abonnés
 ↑  
JMO-1914 à 1919
 ↑  
Découvrir
 ↑  
Amicale 45e RI
 ↑  
Historique du 45e RI
 ↑  
Nous Contacter
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

 ↑  
Recherche
Recherche
 ↑  
Remerciements

Henri MOREL
Catherine DELAMARRE
Jacques LANGON
Vincent SCARNIET
Jacky TAVOLA
Jean Claude PONCET
Bernard DEVEZ
Jean François MARTIN
Stéphan AGOSTO
Rémi HEBERT
Marie France MULET
Catherine GOFFIN
Alain POISOT
Denis MILHEM
Vincent LE CALVEZ
Marc BENOIT
Marcel HOUYOUX
Xavier BOCE
Laurent SOYER
Odile TIZON
Marie-Jeanne TROUSSIERE
Daniel TILMANT
François VERMAUT
Benoît JEANSON
Pierre MASSAULT
Lionel LEMARCHANT
Yves VUILLIOT
Gérald SANTUCCI
Benoît VERGER
Chantal KOOB/LEFIN
Paul LEFIN

 ↑  

LE BROUSSAILLEUX -

L'avance sur les Crêtes Rocheuses laissait le 1er Bon un peu en l'air par rapport au 2° Bon qui se trouvait à sa gauche. En avant de celui-ci la position du Broussailleux gardait des vues gênantes pour les occupants des Crêtes Rocheuses. Aussi importait-il de s'en emparer
pour améliorer notre situation.

Ce furent à nouveau des semaines de préparation dont nous connaissions maintenant parfaitement la succession : tranchées, abris, pistes, dépôts de matériel et de munitions, jusqu'au jour où I'on doit répondre "Présents" pour l'effort qu'on nous demande.

C'est un mois exactement après le 1er Bon que le 2° Bon allait attaquer et porter son avance depuis le Broussailleux jusqu'au mouvement de terrain voisin, le Dromadaire.

Nous sommes le 11 Décembre 1916. Il fait froid. Il tombe un brouillard mélangé de pluie glacée. Dans le petit jour, à 5 h30 du matin, on part à l'assaut, mais cette fois, sans aucune préparation d'artillerie. L'effet de surprise est absolu et le Broussailleux tombe entre nos mains sans que les Bulgares aient paru se douter de la réalité de notre action.

Mais ils ne tardent pas à revenir à eux et c'est aussitôt leur artillerie qui nous écrase. Tous les calibres, du 75 au 210 se donnent rendez-vous sur le terrain conquis. On attend la contre-attaque. Elle ne vient pas. Mais vers 10 heures, la canonnade accélère encore sa
cadence. Les commandants de la 6è et de la 7è cies, de nombreux chefs de section, sont tués ou blessés. Au poste de secours où agonisent les intransportables qui ont des balles ou des éclats d'obus dans le ventre, C' est un perpétuel défilé de gradé s qu'on amène, morts ou hors de combat. On les remplace du mieux que l'on peut pour parer à la réaction ennemie lorsqu'elle se manifestera.

Mais il ne se passe rien, à part la canonnade qui croît encore à la tombée de la nuit, rien, à part l'attaque désespérée d'une patrouille bulgare dont le chef vient se faire tuer sur nos fils de fer près d'une Bergerie perdue dans un ravin, après avoir lancé sur nous ses dernières grenades.

Le 12 décembre au matin, l'affaire était terminée et la conquête du Broussailleux jusqu'au Dromadaire complétait et étendait celle des Crêtes Rocheuses.

Les 5e et 6e cies du 45ème d'Infanterie, sous le commandement des capitaines Richet et Chartier étaient citées à l'ordre de la 122e division.

« Le 11 Décembre 1916, elles se sont bravement lancées à l'assaut d'une position ennemie fortifiée, s'en sont emparé,. et ont su s'y maintenir en l'organisant immédiatement sous un bombardement des plus violents ».

  La 5e pièce de mitrailleuses de la CM2 était citée à l'ordre du régiment « pour s'être maintenue en position sous un violent bombardement et n'avoir quitté son emplacement que sur l'ordre de son chef de section »".

Ainsi s'achevait, avec l'année 1916, la prise de contact avec les Bulgares et l'installation de notre ligne à la frontière gréco-serbe. L'hiver s'annonçait difficile, sans être aussi cruel que celui de 1915. Mais les Bulgares étaient fatigués comme nous-mêmes et il allait falloir attendre des temps plus cléments pour recommencer une activité utile et efficace. 


Date de création : 19/01/2013 ! 15:11
Dernière modification : 09/12/2013 ! 20:21
Catégorie : - Le 45e RI en 14-18
Page lue 3410 fois