24 Septembre 1914
Le mouvement commence à 1h 30
Le 45e évite la traversée de PERONNE en utilisant le chemin qui passe par les QUINCONCES.
Le rgt (3 btns) est rassemblé sur la route de PERONNE - CLERY et se met en marche sur CLERY MAUREPAS HARDECOURT aux BOIS où il reçoit des ordres
A HARDECOURT le rgt est dirigé vers les cantonnements suivants :
E.M & 3e Btn : OVILLERS LA BOISSELLE
1e Btn : LA BOISSELLE
2e Btn : THIEPVAL
Des avants postes sont établis face au nord dans la direction en soutien de la 5e D.C
Le RGT passe aux ordres du 20e Corps 11e Division 21e Brigade
25 Septembre 1914
Le rgt repasse aux ordres du Cdt du Corps de Cavalerie.
L’ordre d’opération pour la journée du 25 est le suivant :
« le 45e avec 2 cies de zouaves se portera sur MARICOURT par LA BOISSELLE sud de CONTALMAISON BAZENTIN, déboucher de CONTALMAISON à 7h 30 »
Par suite de modifications à l’ordre précédent le rgt gagne MARICOURT par MAMETZ CARNOY (lisière sud) et le ravin CARNOY Château de MARICOURT.
Le route de PERONNE est canonnée par l’ennemi.
Arrivée à MARICOURT vers midi.
Le 1e btn (capitaine Marlier) est chargé de tenir le pont de HEM pour faciliter les mouvements du corps de cavalerie.
Des renseignements d’avion ont en effet fait connaître que la région de PERONNE n’était pas occupée par l’ennemi.
Le Gal du corps de cavalerie va en conséquence lancer 2 brigades de cavalerie sur le pont de PERONNE pour tourner la droite ennemie tandis que 1 brigade passera le pont de HEM.
Mais le pont de HEM est occupé le btn Marlier s’efforce de le tourner par FRISE
Les 2 brigades lancées sur PERONNE se heurtent à des forces ennemies sur la route de BAPAUME vers Mont St QUENTIN et BOUCHAVENNES
Le capitaine Marlier rend compte qu’il n’a pu franchir le pont de HEM il fera une nouvelle tentative le lendemain.
Le 45e cantonne à MARICOURT avec la brigade de cavalerie du Général CORVISART.
26 Septembre 1914
Le 2e btn (btn Strauss) a été poussé vers CHERY qu’il n’atteint pas.
Le 1e btn (btn Marlier) est toujours à HEM et FEUILLERES.
Le 3e btn (btn Marconnet) à MARICOURT
Vers 9h ordre est porté au btn Strauss de se replier sur MARICOURT ainsi que le btn Marlier N.NE.NO de MARICOURT
A 17h attaque générale ennemie sur MARICOURT venant de la direction de COMBLES.
On essaie de progresser vers le bois de FAVIERES et MONTAUBAN.
Le btn Strauss (2e) fait face au nord, son poste de commandement est à La CHAPELLE vers la corne N.O du village.
Le btn Marconnet fait également face au nord et occupe les lisières nord du bois du château de MARICOURT et la lisière O de ce bois.
MARICOURT est également occupé par le 101e territorial et de l’artillerie territoriale. 2 cies de zouaves à effectifs très restreints marchent avec le btn Marconnet.
Le 81e territorial (moins 1 cie) qui fait partie de la brigade territoriale du colonel d’ABOVILLE quitte MARICOURT.
Le rgt passe aux ordres du 20e C.A 11e division 21e brigade (colonel AIME)
La cie du 81e territorial restée à MARICOURT s’installe face à l’est vers le chemin de MARICOURT à SUZANNE.
Les 2 cies de zouaves (ancien soutien de cavalerie avec le 45e ) occupent la lisière est de MARICOURT face à l’est en liaison avec le btn Marconnet
La 4e cie (s/ltn COHENDIT) se trouve entre la cie 81e territorial et les zouaves et doit tenir la cavalerie S.E de MARICOURT sur la route de PERONNE jusqu’à l’arrivée du 43e colonial qui doit occuper le terrain entre le moulin de PARGNY et la route de PERONNE, liaison au calvaire de la route de PERONNE.
Le Capitaine MARLIER est blessé
Pour cette journée du 26 septembre voilà ce que nous dit le JMO du 2e Régiment de Marche de Zouaves
Le 26 septembre, après avoir combattu à Albert, Auveluy et à Maurepas, les deux compagnies recevaient la mission de défendre à tout prix le village de Maricourt avec le 45e Régiment d'Infanterie. L'ennemi était très puissant et pourvu de beaucoup de matériel : un déluge de feu s'abattit sur les maisons du village que les zouaves tenaient opiniâtrement. Mais, bientôt, les Allemands réussirent à cerner la localité ; il fallait choisir entre la capture et la mort; les deux compagnies n'hésitent point; elles s'élancent à la baïonnette, sautent à la gorge de l'ennemi et se frayent. un chemin malgré tout.