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RAPHAEL COURSIN

 Raphaël COURSIN est né le 30 mars 1888 à Vieux-Viel en Bretagne, au recrutement de Saint-Malo, il porte le n° 22 de la classe 1908 et est incorporé au 25ème R.I.
Le 7 août 1914, le 25ème R.I. sous le commandement du colonel Vérillon quittait Cherbourg, sa garnison. Normands et Bretons sont transportés le 8 à Attigny (Ardennes françaises) et entreprirent par une chaleur accablante une série de longues marches vers la frontière franco-belge.
Le 22 août au petit jour, en vue de la Sambre, le régiment avait sa place dans la bataille de Charleroi entre les villages d’Aiseau et de Roselies. Dans son entrain endiablé, il s’empare de Roselies et cherche toute la journée à déloger de leurs fortes organisations les allemands supérieurs en nombre.

 

Coursin_Raphael_Portrait.jpg

Ce premier combat mené avec l’impétuosité, la « furia » bien connue du Français, contre un ennemi terré, coûte au régiment des pertes énormes. Les éléments du 25ème forts dispersés et réduits furent contraints au repli en direction de Le Roux et de Sart-Eustache. Sous un feu terrible d’artillerie, le dégagement des unités commence tant bien que mal, petits groupes par petits groupes.

Pour permettre aux autres unités de se décrocher, il faut protéger la retraite. C’est ainsi que les 4 compagnies du IIIème bataillon, les 9ème, 10ème, 11ème et 12ème compagnies reçoivent la mission de se cramponner au plateau de la Belle-Motte sur la ligne Le Roux-Presles et d’y tenir coûte que coûte. Les fantassins se mettent donc à creuser en hâte des tranchées et s’y installent. Mais les mitrailleuses allemandes ne leur laissent pas le temps de s’enfouir bien profondément.

C’est aux cours de ces combats que Raphaël perd la vie. Il avait 26 ans.

Sa fiche « Mémoire des Hommes » nous indique qu’il est « Mort pour la France » le 22 août 1914. C’est le premier fils de la famille Coursin à donner sa vie pour la patrie. Quatre autres suivront.

Le plus grand courage fut déployé. Les officiers et soldats lutèrent héroïquement. Tous seraient à citer. Le lieutenant Bricout, commandant la 3ème section de mitrailleuses qui protégeaient le mouvement de l’infanterie, tomba mortellement frappé sur sa pièce qu’il servait lui-même, ayant perdu tout son personnel.

Le Sous-Lieutenant Georges Cotelle, de la 9ème Compagnie, 1ère Section, sera également atteint à deux reprises. Une troisième balle au ventre lui sera fatale.

Le soir, au bivouac, un appel sommaire faisait ressortir la perte de 20 officiers et 1.400 hommes. Dans l’après-midi du lendemain et au crépuscule, malgré ses pertes de la veille, le régiment contre-attaque avec âpreté et furie dans les bois d’Oret, augmentant encore le chiffre de ses morts. La retraite commence. La frontière belge est tristement franchie le 26 août par les populations affolées qui fuyent dans la crainte des horreurs de l’invasion.

Le cœur serré devant ces interminables colonnes de misère, nos soldats aspiraient à la reprise du combat. Deux jours plus tard, devant Le Sourd sur les bords de l’Oise, puis le lendemain entre Puisieux et Colonfay, ils contribuaient puissamment au succès, malheureusement de courte durée, de la bataille de Guise.

Voir l' article paru dans la presse locale belge le 25 octobre 2010 Coursin Michel soldat au 45e ri

 

 

MaM_Vieux_Viel_11_11_2010.jpg

Remerciements à : Odile TIZON (nièce de Raphaël) et Marie-Jeanne TROUSSIERE
 (petite-nièce) Daniel TILMANT

 

Sources : SGA Mémoire des Hommes

Historique du 25ème R.I.

 


Date de création : 19/10/2010 ! 11:08
Dernière modification : 14/11/2010 ! 00:57
Catégorie : - Témoignage
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Réactions à cet article

Réaction n°2 

par Jean_Marc le 13/11/2010 ! 23:39

Bonjour
Nous tenons à remercier tous les descendants de Raphaël et de Michel COURSIN, pour l'accueil qu'ils nous ont  réservé lors de notre venue à Vieux-Viel pour ce 11 novembre 2010.L'attention que vous avez témoigné lors de la présentation du parcours de Michel dénote, chez vous tous, un besoin de comprendre.
Vous, les descendants, êtes la lanterne de ce phare breton qui sera la guidance de notre travail de mémoire. 
Le souffle du souvenir va raviver en vous cette soif de perpétuer la mémoire de vos aïeux. Je vous souhaite à tous le bonheur de connaître ce qu'il est advenu de François, soldat du 70e RI. Nous savons que même si il est infime l'espoir subsiste de le retrouver. 
D'un parrainage de sépulture, nous nous retrouvons avec vous tous,  réunis à honorer le souvenir de deux frères qui reposent en paix à la Belle Motte. 
Je vous invite à consulter le site de la Sambre Août 1914   pour vous tenir informé des actualités.
Vous nous avez fait vivre des moments riches en émotions et nous en remercions vivement.
Véronique et Jean Marc

Réaction n°1 

par GARNIER le 13/11/2010 ! 09:58

J'ai lu avec grand intérêt votre article sur les frères Coursins.
Ma grand-mère s'appelait Jeanne-Marie Coursin et était la fille de Pierre Coursin, frère de Michel, François,Amand et Raphael.
Elle aurait été très heureuse de vivre ces évènements.
Merci.