15 Septembre 1914
Départ le l’E.M du Rgt et du 1e btn de MERVAL à 13h pour se rendre à ROMAIN où a lieu l’embarquement en autobus (venus de FISMES) des btns BOURDIEU et Strauss pour se rendre à BOUFFIGNEREUX à la disposition de la 8e D.C
L’E.M et la C.H.R cantonnent à ROUCY
Le btn Marconnet est maintenu à la disposition de la 4e D.C
Le btn MArconnet (3e) débarqué à VANTELAY marche sur ROUCY (grande halte).
Le btn est mis à la disposition de la 8e D.C puis et mis à la disposition du 18e C.A qui l’envoi comme soutien du 6e Regt d’infanterie à BOUFFIGNEREUX
Le Btn s’installe à la lisière sud du bois de GERNICOURT bivouac dans le bois (Bois de La Pie disparu aujourd'hui)
16 Septembre 1914
Les btns BOURDIEU et Strauss sont mis à la disposition du Gal cdt le 18e C.A pour assurer la sécurité immédiate de ROUCY au nord duquel se livre une bataille assez vive vers CRAONNE PONTAVERT et LA VILLE AUX BOIS
Le Btn BOURDIEU est à l’ouest de la route de PONTAVERT.
Le Btn STRAUSS est à l’est
A midi les 2 btns BOURDIEU et Strauss sont dirigés sur MAIZY BEAURIEUX pour former tête de pont au nord du Pont de MAIZY et organiser une position de repli en cas de retraite de la 36e Division d’Infanterie engagée sur LE PLATEAU ET LA ROUTE DES DAMES (Chemin des Dames).
Vers 15 h arrive à BEAURIEUX la brigade d’infanterie formée du 41e et 70e Infanterie qui sera chargée à une attaque de nuit.
Le 45e (btn Bourdieu et Strauss) continue à former la tête de pont mais plus rapproché, les éléments les moins avancés cantonnent à MAIZY.
Le 3e bataillon est à la lisière sud du bois de GERNICOURT, la 9e cie est détachée à GERNICOURT en soutien des cies du 6e d’infanterie qui occupe ce village ; elle rentre dans la matinée et envoie dans la soirée 1 peloton bivouaquer à GERNICOURT.
17 Septembre 1914
Le 45e (btn Bourdieu et Strauss) continue sa mission de la veille.
A midi le rgt au complet (3btn) reçoit du Gal cdt le Corps de Cavalerie de se porter en autobus à CHAMPIGNY au Nord Ouest de REIMS pour se mettre à la disposition du Gal cdt le 3e C.A
Au moment de la mise en marche des btns Bourdieu et Strauss le Gal cdt le 18e C.A prescrit que le 45e continuera sa mission.
Devant les ordres contradictoires dont est l’objet le Rgt , le cdt Bourdieu se rend en auto à ROUCY pour demander quelle conduite il doit tenir.
Pendant ce temps le lieutenant colonel cdt le rgt s’était rendu en auto à FISMES pour y organiser l’embarquement des btns Bourdieu et Strauss.
Le Gal cdt le 18e C.A prescrit que le Pont de MAIZY ne sera abandonné par le 45e que quand ce rgt sera remplacé par des troupes du 18e C.A
Le Btn Marconnet qui est engagé au combat dans la région de CORMICY reçoit par automobile (Lt LEVY FINGE du convoi automobile) l’ordre de rallier le convoi du Rgt à CHAMPIGNY.
Tout ce recollement du Rgt fut une opération très délicate et très difficile dans le détail de laquelle on ne peut pas entrer ici et qui fut encore compliqué par l’encombrement de la route de FISMES à REIMS à 10 h le colonet arrive de sa personne en auto à CHAMPIGNY pour y prendre les ordres du général cdt le 3e C.A à la disposition duquel il doit se mettre.
Le colonel trouve à CHAMPIGNY un agent de liaison du Corps de Cavalerie porteur d’un ordre pour le transport de tout le Rgt vers une autre destination (ordre du Gal Cdt en chef)
Le Rgt (3 btns) devra cantonner le lendemain à COULONGES 9 km O de FERE EN TARDENOIS.
Dans ces conditions les btns Strauss et Bourdieu qui péniblement ont pu s’embarquer en autobus l’un à BREUIL l’autre à FISMES passent la nuit en autobus.
Le convoi automobile se forme sur la route de THILLOIS à ORMES
Le btn Marconnet rejoint à pied dans la nuit le carrefour au N de THILLOIS
Dès que sa section de convoi automobile est arrivée de JONCHERY où elle se trouvait, le btn Marconnet s’embarque et passe la nuit dans les autobus.
Pendant cette période par suite de la mobilité et de sa dispersion le 45e n’a pu être ravitaillé pendant 4 jours.
Le Btn Marconnet a du vivre comme il a pu (pomme de terre, betterave, etc
)
Les Btns Bourdieu et Strauss ont été ravitaillés une fois.
Les Z.R et Z.C suivent péniblement dans les directions indiquées par les ordres d’opération. L’état moral de la troupe est parfait.
Les Blessés du 45e RI à l'ambulance de SISSONNE
Source:Jean François Martin