Robert Joiris
Né le 6 juin 1890 à Roubaix (59 - Nord)
Mort le 2 octobre 1914 à Sedan (08 - Ardennes)
Inhumé à Sedan (08 - Ardennes)
Carré militaire 'SAINT-CHARLES'
tombe individuelle
Carré E
Numéro 146
Grade : Caporal
Régiment : 45e régiment d'infanterie (45e RI)
Métier : Cirier
Adresse : 109, rue de Paris
6 juin 1890. Naissance à Roubaix de Robert Clément Joiris, fils de Emile Joseph Joiris et de Claire Duquenne.
2 septembre 1911. Classé soutien de famille (liste cantonale 1ère partie, n°227)
10 octobre 1911. Incorporé au 45ème régiment d'infanterie. Profession : cirier (professionnel préparant les cires). Mère décédée. Description physique : châtain, yeux bleus, 1,66m. Degré d'instruction 3. Matricule : 3783 Seine 3ème bureau.
1911. Liste de recensement de population. Ivry-sur-Seine. Habitent au 109 rue de Paris : Joiris Emile (né en 1855, Nord) chef, journalier chez Fournier ; Joiris Robert (né en 1890, Roubaix) fils, fondeur chez de La Hammaye ; Joiris Emile (peut-être né en 1849), grand-père.
26 septembre 1912. Nommé caporal.
8 novembre 1913. Rayé des contrôles. Passé dans la réserve. Certificat de bonne conduite accordé. Adresse le 29 novembre 1913 : 109, rue de Paris à Ivry.
1er août 1914. Décret de mobilisation. Rappelé à l'activité. Caserné à Laon, Hirson, Sisonne. 8ème brigade, 4ème division, 2ème corps d'armée.
2 octobre 1914. Décès de blessure de guerre à l'hôpital n°1 de Sedan. Site de sépulture : Sedan Carré militaire Saint-Charles, tombe individuelle, Carré 1 E tombe 146.
1914. Soutien au corps de cavalerie du général Sordet (bataille de Charleroi, Belgique, fin août). Puis soutien au corps de cavalerie du général Conneau (bataille de la Marne puis de l'Aisne et de l'Oise).
Le 45ème RI arrive dans la région de Bapaume le 23-25 septembre 1914 et est dirigé sur Maricourt (15 km au sud de Péronne) au contact des forces allemandes, dans le cadre des opérations de sécurisation sur le front de la Somme. Des combats très meurtriers se déroulent à Montauban, Fricourt, Mametz les 29-30 septembre et les jours suivants. le contingent français attaque furieusement à découvertsous un bombardement violent, avec comme objectif la prise du bois de Maricourt. cette participation à la stabilisation du front selon les concepts de la guerre dite "de mouvement"en vigueur à l'époque, lui fera perdre 1400 hommes. Blessé mortellement lors d'une de ces charges, Robert Joiris meurt le 2 octobre à Sedan.
Source: http://memorial.ivry94.fr